L’angoisse de lire : c’est que tout texte, si important, si plaisant et si intéressant qu’il soit (et plus il donne l’impression de l’être), est vide — il n’existe pas dans le fond ; il faut franchir un abîme, et si l’on ne saute pas, on ne comprend pas.
Maurice Blanchot, L'Écriture du désastre