30.4.17
Maudit pays
Temperature: 11.0°C | Humidity: 90% | Pressure: 1012hPa (Steady) | Conditions: Light Rain | Wind Direction: East | Wind Speed: 6.0km/h
Nos organismes n'étant pas préparés à subir un tel climat en cette période de l'année, Saki et moi, nous avons en ce moment l'impression d'avoir encore plus froid qu'au cœur de l'hiver passé et, astronomiquement parlant, largement dépassé. Saki m'a demandé tout à l'heure de rallumer les radiateurs, ce que, bien sûr, je n'ai pas hésité à faire.
29.4.17
Visible & fabuleux
Le 20 mars dernier, je décidai de rassembler, sur un Tumblr intitulé : Invisible & Ineffable, des photographies sélectionnées parmi celles faites depuis le début de l'année 2016. Très peu d'entre elles avaient été, jusqu'à présent, publiées étant donné que, pendant cette période, j'ai quasiment laissé à l'abandon la plupart de mes photoblogs. Ce soir, enfin, j'estime cette longue et fastidieuse opération terminée. En effet, il y a quelques minutes, j'ai mis en ligne les toutes dernières images. Invisible & Ineffable affiche maintenant 464 photographies publiées sans tenir compte de l'ordre chronologique de leur production qui me semble sans importance. Ordre qui sera pourtant respecté désormais, puisque j'ai l'intention d'alimenter régulièrement ce Tumblr au rythme passablement lent des selections de mes prochaines prises de vues.
27.4.17
26.4.17
25.4.17
24.4.17
23.4.17
22.4.17
Sans retour
Le véhicule dont il avait pris les commandes, à l'âge où ses jambes furent assez longues pour atteindre le pédalier, était équipé d'une boîte à vitesse dépourvue d'une marche-arrière. Spécificité mécanique qui, aujourd'hui encore, lui convient parfaitement bien. Marche ou crève !
21.4.17
19.4.17
18.4.17
Perspective
Renverser la perspective. Placer la fin juste avant le début. Ainsi, ayant d'emblée dépassé sa propre fin, le commencement ne rencontrera jamais sa future limite, son point de clôture. La voie sera éternellement ouverte.
17.4.17
16.4.17
Pollution
Tous les bâtards de la création se sont donnés rendez-vous dans les jardins ou sur les balcons dans l'intention de gâcher notre sieste dominicale, celle de Saki et la mienne. Aussi, Saki et moi, nous regrettons vivement la période hivernale, le froid, la pluie, le mauvais temps, l'époque où tous ces putains de braillards restaient scotchés, les fenêtres fermées, devant les écrans TV. Alors, la mort dans l'âme, privés de sieste, nous avons donc fait un peu de ménage, l'excellent As The Eternal Cowboy d'Against me! — the most mysterious anarcho-punks — en fond musical pour couvrir la pollution sonore. That's life!
13.4.17
Invincible
La seule manière de supporter revers après revers est d'aimer l'idée de revers. Si on y parvient, plus de surprises : on est supérieur à tout ce qui arrive, on est une victime invincible.
Emil Cioran
Vernissage
Il y a ceux qui son nés pour recevoir, nés pour explorer la face cachée du miroir et les autres, les vernis, ceux qui sont faits pour passer à côté des véritables déboires.
12.4.17
Cinq trèfles
Les ♣ ♣ ♣ ♣ ♣, qui pendant plusieurs mois se sont affichés sur la page d’accueil de mon site, Traverses, ne sont plus visibles, car j'ai rétabli une page d’accueil plus conforme aux attentes d'un visiteur éventuel. Pourtant cette page en ouverture du site ne me convient pas. J'ai l'intention de refaire le design de Traverses devenu disparate au fil des ans. Mais, devant l'ampleur de la tâche, je reporte chaque jour ce travail au lendemain. Il va quand même falloir que je m'y atèle parce que je ne peux plus longtemps prendre le risque de voir souffrir mon image de marque.
9.4.17
Adytum
Dans le dernier de ses horoscopes, Rob Brezsny écrit en conclusion ce qui suit :
Si tu n’as pas encore ton adytum, Capricorne, il est temps de le trouver ou de le créer : tu as besoin d’un séjour régénérateur au cœur du sacré.Je pense être déjà en possession d'un adytum, mais je suis décidé à renforcer la territorialité de ce lieu protecteur et particulier, décidé à faire le nécessaire pour que ce havre intérieur prenne plus d'ampleur dans les jours à venir, car les deux semaines passées ont été éprouvantes.
8.4.17
6.4.17
I am a writer
Dans un article intitulé “25 Habits That Will Make You a Writer”, Shaunta Grimes donne des conseils aux écrivains en devenir. J'ai toujours aimé ce genre de recettes, sans bien sûr ne jamais les appliquer, mais parce qu'une lecture rapide et superficielle me fait chaque fois légèrement sourire. Je me demande en quoi ce type de conseils — on en lit à tous les sujets — trouvent leur efficacité. Je ne pense pourtant jamais obtenir de réponse à ça, mais je garderai en tête la 18e injonction, car c'est la plus facile à mettre en oeuvre — sorte de méthode Coué :
18. Call yourself a writer. Just trust me. Say this out loud today: I am a writer. The next time someone asks you what you do, say: I am a writer. I don’t care what your day job is. Start identifying as a writer. It’ll be hard at first, if you’ve never done it before, but you’ll get used to it. If you’re writing every day, you’re a writer. You’re allowed to own that.
Keep cool
Temperature: 21°C | Humidity: 31% | Pressure: 1016hPa (Steady) | Conditions: Clear | Wind Direction: North | Wind Speed: 32km/h
Soit, pour Saki et moi, le climat idéal qui, selon Weather Underground, devrait se prolonger ainsi dans les cinq jours à venir. La main du Destin tient encore solidement son calame, bien que Miss Fortune ait récemment essayé de lui briser les doigts, dans l'intention d'inverser la belle courbe ascendante, mais sans y parvenir. L'Apocalypse est donc remise à plus tard, sin die. Alors, faisons la sieste.
5.4.17
3.4.17
99
Ce billet représente la quatre-vingt-dix-neuvième ou nonante-neuvième publication sur les Mauvaises Herbes. Soit exactement le même nombre de billets affichés sur Prokheiron, au moment où je l'ai abandonné, au plus froid de l'hiver, à la mi-février. Prokheiron et Mauvaises Herbes s'inscrivent dans la continuité d'Horizon. Ces trois blogs remplissent la fonction d'un carnet de notes ouvert à tout lecteur éprouvant plus ou moins de sympathie à l'égard de l'auteur et de ses beaux animaux. Par ailleurs, j'ai appris ce matin que la région est entrée, le samedi 1e avril, dans la période des vacances scolaires qui s'étend jusqu'au mardi 18. Dans mon environnement immédiat, la pression démographique a, par conséquent, fortement chuté. Aussi, en ce début de semaine, mon humeur citadine s'exprime sous la forme d'une souple courbe ascendante calligraphiée à l'encre couleur de blé vert par la main experte du Destin.
2.4.17
Sur la ligne
Je ne sais comment reprendre le fil des publications sur les Mauvaises Herbes en raison de l'interruption à laquelle j'ai été contraint, il y a maintenant presque deux semaines. Difficile d'écrire quand l'élan qui pousse à pianoter sur le clavier n'est plus là. Je tiens pourtant à parler de ce passage à vide pour qu'il reste inscrit dans la timeline des Herbes et que je puisse ainsi en conserver le souvenir. Puisque ce blog s'adresse avant tout à moi-même et qu'il n'est donc pas pensé pour une horde de lecteurs avides de lire des récits plaisants, intéressants, lumineux, palpitants ou je ne sais quoi encore, je peux me permettre de rédiger un texte insignifiant ou presque. Le misérable contenu du billet, que je suis en train de développer si péniblement, constatera avec la photographie faite hier, en fin de matinée, sur l'avenue que je traverse régulièrement dès qu'il s'agit de quitter la résidence pour du ravitaillement. Hier matin, le ciel brumeux chargé de l'humidité venue du Sud rendait l'atmosphère presque supportable : la lumière terne, grise et diffuse atténuait les laideurs de la ville presque déserte en ce début de week-end. En y repensant, ce soir, la photographie ci-dessus restitue correctement les sensations perçues hier lorsque, peu avant midi, sur le retour, j'ai déclenché la prise de vue quelques minutes avant de rejoindre Saki Le Magnifique qui m'attendait patiemment au #205.
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